La lumière au bout...

Je me dois de commencer ce texte par des excuses. Lorsque certains d'entre nous se sont rencontrés au printemps dernier lors du FOSDEM, j'ai annoncé plein de changements, j'étais plein de projets. Peu après, la roadmap pour XOOPS 4 fut publiée, et puis plus rien: j'ai dû totalement disparaître pendant plusieurs mois. Il est est vrai que cette absence a été aussi involontaire qu'imprévue, et dûe à d'énormes problèmes rencontrés dans la vraie vie... mais néamoins cela ne change rien pour les personnes qui sont présentes ici, et en revenant fin août je ne pouvais que constater les conséquences de cette absence.

En disparaissant comme cela, j'ai laissé ce projet sans guide, sans vision globale, et ce n'est pas juste un programmeur qui a manqué. Bien sur, quelques personnes ont essayé de pallier à ce manque, mais sans direction à suivre ni réelle expérience, leur tâche s'est retrouvée très dure, presque impossible.

Aussi je tiens encore à m'excuser. D'abord auprès des personnes qui ont essayé de contribuer à ce projet pendant ce temps pour les avoir laissées seules, puis auprès de tous les utilisateurs qui se sont retrouvés sans interlocuteur, sans position officielle ni réponse claire à certaines de leurs interrogations. Merci pour votre aide, pour votre patience ou votre support: les problèmes de ces derniers mois seront bientôt oubliés, c'est une promesse que je fais personnellement.

Expliquer en détail tout ce qui va se passer dans les prochaines semaines ou mois prendrait plusieurs pages, je vais donc me contenter de synthétiser au maximum aujourd'hui. L'idée principale qui est à l'origine de la plupart des changements que vous allez voir bientôt est la même, mais nous allons l'appliquer à notre programme, à la façon dont nous travaillons, partout où cela est possible. éfinir en quelques mots en quoi elle consiste a déjà été fait, par un autre architecte appelé Hans Reiser (le programmeur à l'origine du ReiserFS) et je me contenterai donc de citer ici sa "Loi de Reiser sur l'économie de l'information": Le pouvoir expressif d'un système d'information est proportionnel non pas au nombre d'objets qui sont implémentés pour celui-ci, mais au nombre d'interactions effectives qui sont possibles entre ces objets.

En langage normal qu'est-ce que cela veut dire ? Que communiquer est plus important qu'agir (en latin, communicare soit comm-unicare: comment donner le un au multiple, au avec, ou permettre au avec de donner naissance au un). Que le potentiel repose dans les interfaces, dans les relations, dans les protocoles, et que ce sont les aspects sur lesquels nous allons nous concentrer.

Concrètement, voici les principaux points qui seront visibles prochainement :